Au cours de l’année 2013, j’ai eu l’honneur de recevoir un témoignage particulièrement intéressant et totalement inédit concernant un contact avec le phénomène ufologique. Plus qu’un contact qui met souvent un témoin en présence d’une lumière ou d’un aéronef lointain, c’est d’une rencontre de troisième type (RR3) dont il s’agit. Et une rencontre très étonnante qui plus est, puisqu’elle ne semble pas avoir été calculée comme on l’entend souvent dans ce type de récit. Se pourrait-il alors qu’il s’agisse d’une rencontre accidentelle entre deux types d’humanoïdes différents et qui ne s’attendaient certainement pas à se trouver ensemble dans un même champs ?
Mon témoin aura mis de nombreuses années pour en parler librement tellement il fut incompris, même en en parlant avec des amis, à l’époque où se sont déroulés les faits. Pourtant, le souvenir est intact et s’est fixé de façon indélébile, de la même manière que lorsque l’on sait que certains événements n’arrivent qu’une fois dans une vie.
Ce n’est qu’en 2015 que nous avons décidé, mon témoin et moi-même, de mettre par écrit son étrange aventure. Je vous laisse en prendre connaissance.
Nous sommes un jour d’août 1977, près de Dunkerque, à Bambecque exactement (dans le département du Nord).
Jean a 20 ans, il est très sportif. Il pratique la gymnastique et il est ceinture noire de karaté. Avec quelques amis, il passe quelques jours de vacances dans une maison de campagne où il profite du soleil et du barbecue.
Une rencontre insolite
Ce jour là, vers 19h, il part, comme à son habitude, se promener avec sa chienne Belle. A cette heure, pense-t-il, il ne rencontrera personne sur son chemin dans cette campagne. Sa chienne étant quelque peu possessive et hargneuse lorsqu’elle croise des étrangers.
La balade s’amorce pendant une longue heure sans que ne se produise d’événements particuliers. Un petit peu avant 21h, des lumières, éveillent l’attention de Jean. Elles se montrent fortes, gênantes et oscillent à travers le feuillage des arbres qui bordent le chemin qu’il suit avec sa chienne.
Jean est alors curieux, il s’approche de cette lumière en contournant la bordure d’arbre qui lui cachait la vue. Il ne s’attendait pas à tomber alors sur un phénomène encore plus surprenant.
Un aéronef se situe là, devant lui, d’une longueur de 8 à 10m, et, ce, à une distance de 20 mètres. Cet aéronef est auréolé d’une lumière intense mais qui n’est plus aussi gênante qu’elle pouvait l’avoir été à travers les feuillages. Cette lumière se teinte d’ailleurs d’une couleur verte.
Il perçoit alors trois individus à l’extérieur, à côté de l’engin. Jean est pétrifié de peur, il pense alors à s’enfuir mais la curiosité est plus forte. Il prend conscience que ce qu’il est alors entrain de vivre n’a rien à voir avec la « normalité ». Un des trois individus, de type humanoïde, se rapproche de lui. Étonnamment, sa chienne Belle ne bronche pas, elle n’aboie pas alors que toute rencontre avec quelqu’un aurait généré, dans un cas normal, quelques grondements de sa part. Jean ne comprends pas ce qui lui arrive et ce que cet être lui veut.
L’aspect de cet être est totalement insolite. Nulle part, Jean n’en avait vu de semblable. Il est petit, tout au plus 1m50. Il est chauve avec une tête ronde, et très blanc de peau. Ses yeux sont surprenants, sensiblement plus grands que celui d’un être humain et d’une couleur noire sur la totalité de l’œil. Aucune distinction de couleur ne semble laisser apparaître un iris ou une pupille. Le nez est petit et aplati comme rentré dans la face de son visage. Sa bouche est fine tout comme son corps est élancé. D’ailleurs, ce dernier semble vêtu d’une mince combinaison, du type collant, qui laisserait presque envisager qu’il n’en porte pas. L’individu est paré d’une ceinture grise à la taille mais aucun autre objet sur lui.
Cet être porte quelques ressemblances avec ceux découvert par Maurice Masse le 1er juillet 1965, à Valensole. Mais, il se trouve avec une tête plus humaine, plus grand et plus rassurant. Le livre de Eric Zurcher « Les apparitions d’humanoïdes » permit d’en faire le rapprochement. C’est d’ailleurs le principe de ce livre que de dresser un certain nombre de portrait robot de ces rencontres ayant été vécu un peu partout dans le monde.
Cet individu est amical, il invite Jean à se rapprocher de l’aéronef avant de lui demander de monter. Jamais il ne touche Jean, ni l’oblige à quoique ce soit. Les deux autres individus sont tournés vers l’aéronef et ne se préoccupent pas de leur invité. Ils se situent de chaque côté de l’entrée de la cabine.
« Tout ira bien », lui dit-il. « Il ne faut pas nous craindre ». Jean monte dans l’engin, en laissant sa chienne Belle à l’extérieur, toujours aussi calme. L’individu ne parle pas avec ses lèvres, et pourtant il se fait entendre de Jean et répond également à son angoisse. Il semble être télépathe.
L’intérieur de l’engin est d’un lumineux assez intense à tel point qu’il faut quelques instants pour s’y habituer. Mais, il est impossible de localiser la source de cette lumière, elle semble partout à la fois. L’arrière est parcouru par un long couloir dans lequel Jean ne s’entend étonnamment pas marcher. Près de l’entrée de l’engin se trouve une statue qui semble représenter l’un de ces individus « exotiques » mais d’une taille plus grande au pied de laquelle se trouve posé un récipient, telle une urne où il y a de l’eau. Il y a également un appareillage noir et rond fixé à l’entrée de ce couloir et qui ressemble à une sorte d’interphone.
« Je m’appelle Yolta, nous nous reverrons » dit l’hôte de Jean. Puis c’est soudainement le black-out, la perte de conscience, le néant.
Quelques heures après, il fait désormais nuit, Jean se réveille. Il est assis contre un arbre comme s’il était assoupi. Il ne constate aucune courbature, sa chienne Belle est également là, excitée comme d’habitude comme si rien ne s’était passé. Bien évidemment, il n’y a plus d’engin.
Un retour difficile
Il est tard, il est temps de rentrer. Ses amis doivent s’inquiéter. Jean et Belle ont déjà passé au moins 3 heures dans ce coin de campagne.
Jean rentre alors dans la maison de vacance au grand soulagement de ses amis qui lui disent l’avoir cherché partout. Il tente alors de leur faire part de sa curieuse expérience, mais il est bien vite le sujet de l’incompréhension générale.
Dès lors, il sait qu’il ne faudra plus en parler et préservera le secret. Mais il est sur d’une chose, c’est qu’il n’oubliera jamais ce jour et que cette aventure l’obsédera jusqu’à aujourd’hui.
Les jours suivants, Jean est angoissé. Angoissé à l’idée de revoir ces mêmes images, qui désormais le hante, redevenir réalité. Il souhaite d’ailleurs écourter son séjour tant cela l’a travaillé. Ce qu’il fit quelques jours plus tard.
Cette aventure lui aura laissé toutefois une marque apparente sur un de ces bras. Une marque rougeâtre, que les médecins généralistes considéreront comme une brûlure de 3ème degré mais qui a la particularité d’apparaître et de disparaître selon les différents moments de l’année. Cette blessure suinte alors sans douleurs puis régresse pour devenir à peine visible.
Les radios du bras n’ont affiché aucune anomalie sous-cutanée.
Nous pensons que Jean a reçu cette marque à l’intérieur de l’aéronef. Peut être est-ce la marque de l’appareil qui lui fit perdre connaissance ? Il est vraisemblable que la seule raison pour laquelle Jean fut amené dans l’engin soit pour le neutraliser « pacifiquement ».
Cette rencontre ne semble pas avoir été provoquée dans un but précis. Alors « hasard » ou rencontre intentionnelle ? Quoiqu’il en soit ce moment est resté bref et ces « visiteurs » ont rapidement contrôlé la situation.
Patrice Gouez
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